"'Cause when daddy tucks the kids in
it's taking longer every night"
Je crois que j'ai une imagination trop débordante. Du moins j'espère.
C'est un truc qui m'est arrivé dans mon appart toulousain (ceux qui me connaissent ou sont là depuis longtemps savent que je suis, presque (plus que 2 ans, yes !), propriétaire d'un appart à Toulouse, où je vivais avant de partir en gwada, et qui reste mon pied à terre en métropole). Et c'est un vieil immeuble (années 70), avec tous les défaut que pouvait avoir la construction à l'époque. Quand quelqu'un joue du marteau, impossible de déterminer où il est, on a l'impression que le son vient de partout à la fois.
Et, et c'est là que je voulais en venir, la colonne d'aération de la salle de bain et des toilettes est, de un, commune (c'est une colonne), et de deux résonne. Clairement, si vous êtes au toilettes en même temps que quelqu'un d'autre quelques étages plus haut ou plus bas, ben disons que ça peut être...convivial :-). C'est un peu perturbant au début, mais on s'y fait...
Là où ça devient plus coton, c'est quand on entend les gens discuter. Se réunissent-ils dans les toilettes ? Quels sont donc les moeurs de mes voisins ? A moins qu'ils ne vivent la porte des toilettes ouvertes ??? Chacun fait comme il aime remarquez. Mais des fois, ça sent le graillon, et on se demande s'ils ne font pas courant d'air avec la colonne des toilettes pour évacuer leurs odeurs de bouffe. Ce qui est bizarre quand on sait que ces deux pièces ne sont pas vraiment à coté (et ce n'est pas plus mal).
Donc, et j'en viens à mon histoire, y'a pas longtemps, j'entend un bébé ou un enfant en bas âge pleurer. Ce sont des choses qui arrivent, les petits enfants, ça aime bien pleurer (surtout si c'est des filles...) (ah ah, la provoc à 30cts d'euro). Et j'étais là, ayant du mal à me concentrer sur mon article de science et vie (ou mon fluide glacial, je sais plus
!) en me disant, quand même, la promiscuité, des fois c'est bien (bon, j'ai cherché, j'ai pas vu quand), et des fois c'est pénible.Et puis je me suis dit : si ça se trouve, ce sont des parents pas bien dans leur tête, et ils enferment leur gosse dans les chiotte pour le punir. D'où le gros chagrin. Et là, on se demande : vrai, pas vrai, dois-je intervenir ? Oui, mais si je me plante, j'ai l'air d'un con ?
Alors j'ai fait comme tout le monde. Rien. N'empêche, j'espère que c'est juste mon imagination qui est débordante. La prochaine fois que je vais au toilette dans cet appart, je dresserai l'oreille quand même. On ne sait jamais.
"Des pesos des lingots
Il en a le cul cousu"
Bon, je sais, c'est gnan-gnan, c'est bétifiant, mais bon. Je suis tonton depuis ce matin 5h48 et ça ne m'était jamais arrivé, alors fallait bien que j'en parle ici !
C'est une petite fille. Comme tous les bébés qui viennent de naître elle ne ressemble à pas grand chose. Et, forcement, pour nous, c'est la plus belle, car qui saurait être objectif dans un cas comme ça.
Elle est en pleine forme, et ça c'est cool.
Et en plus, elle sourit déjà à l'objectif, alors qu'elle n'a même pas une demi journée d'existence (oui, j'avais prévenu, je bétifie). La preuve :
Bienvenue à Doriane donc !
"Comme des fauves à l'affût
Les skin-heads traquent le hasard"
Je continue dans ma veine nostalgique. Il m'est arrivé un truc rigolo aujourd'hui.
J'écoutais la radio, et d'un seul coup, un truc que je n'avais pas entendu depuis 20 ans ! Et quand je dis 20 ans, ce n'est pas une figure de style, mais une réalité temporelle. Un truc de bargeot. Un morceau, bien syncopé, du début des années 80, que j'écoutais quand j'étais en colo en angleterre. Pinaise c'est pas hier. (en l'occurrence un fait divers et rien de plus). Un morceau ma foi fort sympathique, et surtout qui balançait bien.
Bon, jusque là, rien d'extraordinaire. Sauf que, comme dit précedemment, c'est un titre que je n'avais plus réentendu depuis l'époque. Mais ma tête est un vrai juke box. Toujours une chanson qui y traîne. Et celle là, comme les autres, remonte de temps en temps (surtout qu'on avait fait une adaptation des paroles qui me fait toujours rire 20 ans plus tard : un gosse, puisqu'on vous le dit). Et là, je l'avais en tête...y'a 3 jours !
C'est fort non ?